dimanche 30 mai 2010

À propos de moi...

Je m'appelle Anaximandre Nox, Adam pour les intimes.

J'aime me rouler dans les pamplemousses les soirs de pleine lune et danser avec les écureuils. J'ai fait un bac en sciences sociales et je suis à la recherche d'un emploi stable, valorisé et bien payé dans ce domaine. Comme je risque d'attendre longtemps, je m'occupe en apprivoisant des cailloux, en insultant mon ombre et en écrivant des blogs métaphysique sur la dualités des lamas.

Si vous voyez des fautes dans mes écrits, merci de m'en faire part en commentaire. Je déteste les fautes mais elles, elles m'aiment bien...

samedi 29 mai 2010

La prophétie de Gastron, Tome 5

À lire également: la prophétie de Gastron tome 1 jusqu'à la prophétie de Gastron tome 4

Après avoir fui la légendaire fureur rugissante inuit, je retournais chez moi.

- Sapristi Brocoli, m'exclamai-je. Cette histoire a assez duré. Je dois confronter mes peurs ! Mais pour les confronter je dois d'abord danser !

Je sortis donc à valser dans la rue, sous le regard curieux des passants qui s'écriaient : Vieux fou (sans bras). Une fois la chose faite, je retournai chez moi et tapais (avec les pieds) sur google les mots clefs "Prophétie" et "Gastron". Les premiers sites menait vers un blog ridicule d'un goût douteux, mais je trouvais rapidement l'information souhaitée. Gastron n'était nul autre qu'un Ancien Dieu Papou !!! Le dieu de la philatélie amateur, pour être précis.

Doté de cette information, j'allais voir un prêtre papou et lui demandais :

- Comment vaincre une prophétie lancé par un puissant dieu !

- Qouelle pwophétie ?

- Poum ti pou ta.

C'est alors que je vis ses yeux se révulser de terreur, et avant qu'il ne m'attaque à coup de symbole religieux, je précisais :

- Je ne souhaite pas forcément me libérer de cette malédiction, je souhaite simplement vaincre ce dieu à tout jamais et prendre sa place.

- Ah je wois, c'est mieux... Pour le vaincre, vous dewez...

- Oui je sais, le forcer à manger des épinards, le vieil inuit me l'a dit...

- Woui, les vieux inuits sont sages, surtout quand ils sont interprétés par Floyd Redcrown.

- Ils sont surtout dodu. Mais comment invoquer Gastron ?

- Vous avez deux solutions, soit vous baigner dans le sang de cent vierges sacrifiées à la pleine lune, ou soit vivre une nuit de passion avec un béluga.

- Hum... et ces vierges, elles doivent forcément être mature...

- Monsieur ! Que diaabe. Vous aller tout de même pas tuwer cent jeune fille.

- Euh... non... je suppose. Bon d'accord, j'ai compris.

[Le chapitre suivant a été censuré pour des raisons évidentes. Vous pouvez le retrouver en consultant: Folie à l'aquarium dans certaines libraires "spécialisée"]

Une fois le béluga rentrez chez elle, je prononçais les paroles sacré dont m'avais instruis le prêtre:

- Mawouagada boum boum tipouta. Que Gastron apparaisse tisuite !

Une brume mauve se forma à mes pieds, et le curieux bonhomme que j'avais rencontré il y a de ça plusieurs semaines et qui était la cause de tous mes malheurs fit son apparition.

- Vous savez, le béluga, ce n'était pas nécessaire, les paroles suffisaient. Le prêtre c'est moqué de vous.

- Quoi !!!! Bon venons en au fait, noble divinité. Veuillez manger ces épinards.

- Jamais ! Pas un enfant ne veux manger des épinards, et ne dit-on pas l'enfant est un être pur. En plus je préfère manger des sushis aux bananes.

- En fait, une autre théorie veut que l'être humain nait mauvais et que la société le purifie. De plus, j'ai fait un bel effort pour soigner la présentation de ces épinards, et comme tout est dans la présentation...

- Hum... bon d'accord, je veux bien essayer.

- Et Gastron porta une feuille d'épinard à son auguste bouche...

Une charmante béluga

jeudi 13 mai 2010

La prophétie de Gastron, Tome 4

À lire également: la prophétie de Gastron tome 1, la prophétie de Gastron tome 2, la prophétie de Gastron tome 3

Mes yeux ne quittaient pas d'une semelle la vieille ombre du vieil inuit ventru (et vieux). Captivé d'avance par la sagesse prochaine de ces dires éloquents, mon cœur se trémoussait d'avance en un somptueux cha cha cha d'émotions contradictoire : peur des fraises, colère contre les nains de jardins, envie de fumer du homard dans du tapis ...

Agaguguk pris une grande respiration, huma l'air à la façon d'une pieuvre, me regarda attentivement dans les yeux, rapprocha son visage du mien, comme s'il eut voulu me chuchoter quelques douces proses de morses, et d'un coup se mis à rugir :

- Ah ma mha mha mha ! Naquit Dadouipapouit Salouit !

- Qu'essayez-vous de me dire espèce d'indien Lakota des neiges ! Je ne comprend rien à vos babillages exaspérants. De plus vous avez l'air ridicule !

C'est alors qu'il me répondit:

- L'homme qui sait fermer les yeux sait aussi ouvrir ses bajoues !

Pendant un instant, je ne compris rien...

Puis, tout s'éclaircit ! Le vieil inuit tentait de me dire qu'en me montrant malpoli envers cet homme, qui m'avait abordé, ce Gastron, j'avais été en fait impoli face à nul autre que moi même. Que l'inconscience dominait la transcendance du détail et l'imparfait des éphémères probation de l'esprit... Et que Poum ti Pou Ta signifiait en fait... broche à dentier !!!

Mais... mais... que faire, vieil illuminé ?

En toi il existe deux canards: la haine et la bonté. Et ils s'entrent-déchirent pour le dernier biscuit. Lequel survivra ?

Euh... le plus fort ?

Non, le plus poilu !!! Le poil c'est important !

Est ce que vous voulez dire par là que je dois retrouver Gastron et le forcer à manger des épinards ?

Exactement, et maintenant, tu en sais beaucoup trop ! Tu dois mourir !!!!

Mais mais... c'est vous qui m'avez donné ces informations !

C'est pas en discutant que tu va t'en tirer. Prépare toi à connaître la prise du hareng !

Et je fuyais... courant pour sauver ma vie, poursuivi par un vieil inuit et son troupeau de flétan sauvage ...

La fameuse prise du hareng...