jeudi 13 mai 2010

La prophétie de Gastron, Tome 4

À lire également: la prophétie de Gastron tome 1, la prophétie de Gastron tome 2, la prophétie de Gastron tome 3

Mes yeux ne quittaient pas d'une semelle la vieille ombre du vieil inuit ventru (et vieux). Captivé d'avance par la sagesse prochaine de ces dires éloquents, mon cœur se trémoussait d'avance en un somptueux cha cha cha d'émotions contradictoire : peur des fraises, colère contre les nains de jardins, envie de fumer du homard dans du tapis ...

Agaguguk pris une grande respiration, huma l'air à la façon d'une pieuvre, me regarda attentivement dans les yeux, rapprocha son visage du mien, comme s'il eut voulu me chuchoter quelques douces proses de morses, et d'un coup se mis à rugir :

- Ah ma mha mha mha ! Naquit Dadouipapouit Salouit !

- Qu'essayez-vous de me dire espèce d'indien Lakota des neiges ! Je ne comprend rien à vos babillages exaspérants. De plus vous avez l'air ridicule !

C'est alors qu'il me répondit:

- L'homme qui sait fermer les yeux sait aussi ouvrir ses bajoues !

Pendant un instant, je ne compris rien...

Puis, tout s'éclaircit ! Le vieil inuit tentait de me dire qu'en me montrant malpoli envers cet homme, qui m'avait abordé, ce Gastron, j'avais été en fait impoli face à nul autre que moi même. Que l'inconscience dominait la transcendance du détail et l'imparfait des éphémères probation de l'esprit... Et que Poum ti Pou Ta signifiait en fait... broche à dentier !!!

Mais... mais... que faire, vieil illuminé ?

En toi il existe deux canards: la haine et la bonté. Et ils s'entrent-déchirent pour le dernier biscuit. Lequel survivra ?

Euh... le plus fort ?

Non, le plus poilu !!! Le poil c'est important !

Est ce que vous voulez dire par là que je dois retrouver Gastron et le forcer à manger des épinards ?

Exactement, et maintenant, tu en sais beaucoup trop ! Tu dois mourir !!!!

Mais mais... c'est vous qui m'avez donné ces informations !

C'est pas en discutant que tu va t'en tirer. Prépare toi à connaître la prise du hareng !

Et je fuyais... courant pour sauver ma vie, poursuivi par un vieil inuit et son troupeau de flétan sauvage ...

La fameuse prise du hareng...

3 commentaires:

  1. ah ben ça alors : trop fort l'idée des deux canards de la haine et de la bonté :)

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  2. Wow ! Ça c'est une réponse rapide. Je n'ai même pas encore terminé les corrections d'orthographes ^^

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  3. Un troupeau de flatulents flétans flétris, mais haren G. moi ça!

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